Fêtes fondantes

pour les yeux un vrai plaisir

régal en bouche.

Noir - jaune ou blanc

tous devant la vitrine

Saint Nicolas avec nous.

Fête des enfants ...

tradition centenaire

Pierre le Noir près de lui.

Bientôt fin d'année

premiers froids donnent le signal

branle-bas pour les fêtes.

Pommettes rouges

buisson ardent automnal

prendre garde aux piquants.

L'automne est là -

rafales de vent et pluie

les feuilles tombent;

Les saisons vont leur chemin

chacune a son attrait.

Réalité vrai

juste le temps d'une photo

krash - tas de gravats;

Ici silence régna

bientôt LGV sera.

Orange et noir

quêter des friandises

fêter l'Halloween.

Réunion d'amis -

en ce début d'automne

ramassage de la noix.

Tous présents pour elle

à genoux - avec des gants

à nous de la capturer.

LA GUENON, LE SINGE ET LA NOIX

Une jeune guenon cueillit

Une noix dans sa coque verte ;

Elle y porte la dent, fait la grimace ... ah! certes,

Dit-elle, ma mère mentit

Quand elle m'assura que les noix étaient bonnes.

Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes

Qui trompent la jeunesse! Au diable soit le fruit !

Elle jette la noix. Un singe la ramasse,

Vite entre deux cailloux la casse,

L'épluche, la mange et lui dit :

Votre mère eut raison, ma mie :

Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir.

Souvenez-vous que, dans la vie,

Sans un peu de travail on n'a point de plaisir.

JEAN-PIERRE CLARIS DE FLORIAN

Les raisins sont mûrs

ces étranges boit-sans-soif

épouvantent les sansonnets.

L'abeille charpentière

après forage vieux bois

pause sur pois de senteur.

Volonté de ...

et cette année pour nous

noces du même métal.

Vue estivale

à vélo ou bien à pied

la nature nous entoure.

C'est bien la Loire -

toues amarrées dans l'herbe

rampe d'escalier fleurie.

Vier kikkers zonnen

in de tuin aan het water

helemaal niet schuw.

La loi du plus fort

chaleur brûlante d'été

j'y suis - j'y reste.

Bourdon 'cul rouge'

happy day d'un apidé

noble pollinisateur.

Stress à la ferme

machines battent leur plein

temps de la moisson;

Meules - bottes ou balles

c'est toujours de la paille.

En juin tout se vend

bien garder - ne rien jeter

vide-greniers à foison.

Pollution aidant

trio des champs moribond

coquelicot seul survit.

Printemps généreux

pour château en perdition

noblesse se perd.

Campagne figée

saison de pluie et chaleur

maïs poussera.

Fête au palais

deuxième centenaire

royauté des Pays-Bas.

Leve de Koning !

trois reines en un siècle

mesdames - place au roi !

Rotterdam s'éveille

Delfshaven tel un tableau

ainsi depuis des siècles.

Tapées elles le sont -

en Anjou pour les pommes

les poires en Touraine.

Séchées et tapées

conservées - réhydratées

accompagnent les bons plats.

LES OIES SAUVAGES

Tout est muet, l'oiseau ne jette plus ses cris.

La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris.

Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant leurs proies,

Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur.

Voilà qu'à l'horizon s'élève une clameur ;

Elle approche, elle vient, c'est la tribu des oies.

Ainsi qu'un trait lancé, toutes, le cou tendu,

Allant toujours plus vite, en leur vol éperdu,

Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante.

Le guide qui conduit ces pèlerins des airs

Delà les océans, les bois et les déserts,

Comme pour exciter leur allure trop lente,

De moment en moment jette son cri perçant.

Comme un double ruban la caravane ondoie,

Bruit étrangement, et par le ciel déploie

Son grand triangle ailé qui va s'élargissant.

Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine,

Engourdis par le froid, cheminent gravement.

Un enfant en haillons en sifflant les promène,

Comme de lourds vaisseaux balancés lentement.

Ils entendent le cri de la tribu qui passe,

Ils érigent leur tête ; et regardant s'enfuir

Les libres voyageurs au travers de l'espace,

Les captifs tout à coup se lèvent pour partir.

Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes,

Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément,

A cet appel errant se lever grandissantes

La liberté première au fond du cœur dormant,

La fièvre de l'espace et des tièdes rivages.

Dans les champs pleins de neige ils courent effarés,

Et jetant par le ciel des cris désespérés

Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages.

GUY DE MAUPASSANT

L'hiver de la vie -

offre-moi une étoile

où je pourrai t'attendre.

Rayon de soleil -

ces dames se réveillent

appel du printemps piquant.

Être aux aguets

Vienne envoie message

printemps dans un mois ;

Alors rivière pourrait

vraiment sortir de son lit.

CAMPO

A ALBERTO MARTINS DE CARVALHO

Este verde impossível de ser,

Que alegre o camponês cultiva a prazo

Não dá sequer para me aborrecer

Na extensão sem fim do campo raso.

Sem fim, a vida, deixa-se correr

Lisa e fatal, serena, sem acaso.

E acontece o que tem de acontecer

Como quem já da vida não faz caso.

Nada se passa aqui de extraordinário:

Tudo assim, como peixe no aquário,

Sem relevo, sem isto, sem aquilo;

Muito bucólico a favor da besta,

O campo, sim, é esta coisa fresca...

Coaxar de rãs, a música do estilo.

AFONSO DUARTE

LAS TARDES DE ENERO

Va cayendo la noche: La bruma

ha bajado a los montes el cielo:

Una lluvia menuda y monótona

humedece los árboles secos.

El rumor de sus gotas penetra

hasta el fondo sagrado del pecho,

donde el alma, dulcísima, esconde

su perfume de amor y recuerdos.

¡Cómo cae la bruma en el alma!

¡Qué tristeza de vagos misterios -

en sus nieblas heladas esconden

esas tardes sin sol ni luceros!

En las tardes de rosas y brisas

los dolores se olvidan, riendo,

y las penas glaciales se ocultan

tras los ojos radiantes de fuego.

Cuando el frío desciende a la tierra,

inundando las frentes de invierno,

se reflejan las almas marchitas

a través de los pálidos cuerpos.

Y hay un algo de pena insondable

en los ojos sin lumbre del cielo,

y las largas miradas se pierden

en la nada sin fe de los sueños.

La nostalgia, tristísima, arroja

en las almas su amargo silencio,

y los niños se duermen soñando

con ladrones y lobos hambrientos.

Los jardines se mueren de frío;

en sus largos caminos desiertos

no hay rosales cubiertos de rosas,

no hay sonrisas, suspiros ni besos.

¡Como cae la bruma en el alma

perfumada de amor y recuerdos!

¡Cuantas almas se van de la vida

estas tardes sin sol ni luceros!

JUAN RAMÓN JIMÉNEZ

La Saint-Valentin

ailleurs - pour toujours à deux

l'écho de l'amour.

Janvier humide

soleil fait la grimace

février entre en jeu.

EEN WITTE OCHTEND

Een witte ochtend, eerste dooi

de lucht wit-grijs, egaal gespreid

en aan de lange horizon

welt nu een witte zon.

Geen wind, beweging of geluid.

Er botten waterdruppels uit;

aan iedre tak en iedre struik

zijn knoppen licht.

Een hartstochtsloze en totale aanwezigheid

maakt zich nu kenbaar en het is

of in een diepe adempauze van de tijd,

dichtbij, een pasgeboren kind

zich stil, volmaakt en ademend bevindt.

MARIA VASALIS

EN CE RUGUEUX HIVER

En ce rugueux hiver où le soleil flottant

S'échoue à l'horizon comme une lourde épave,

J'aime à dire ton nom au timbre lent et grave

Quand l'horloge résonne aux coups profonds du temps.

Et plus je le redis, plus ma voix est ravie

Si bien que de ma lèvre, il descend dans mon coeur,

Et qu'il réveille en moi un plus ardent bonheur

Que les mots les plus doux que j'ai dits dans la vie.

Et devant l'aube neuve ou le soir qui s'endort

Je le répète avec ma voix toujours la même

Mais, dites, avec quelle ardeur forte et suprême

Je le prononcerai à l'heure de la mort !

ÉMILE VERHAEREN

Phare du bosquet

tout est confiant alentours

rien à signaler ;

Bois où gibier à plumes

pour le chasseur se cache.

Nationaal

Veelzijdig-rijke natuur

Levend stuifzand in Nederlandse woestijn

Uitgestrekte bossen en weilanden geven mooie flora

Loonse en Drunense Duinen Plantloon De Brand Hengstven Distelberg

Wij kunnen aanschouwen grote variëteit aan fauna

Dassen - nachtzwaluwen geven leven aan

Steeds in ontwikkeling

Park

Onder de dekens

kou dringt niet door - voor mij

telt alleen warmte en zon.

Maar in de winter

zonnestralen - dan lig ik

languit boven de dekens.

Premier mois de l'an

demande neige et gel

pour donner terre fertile.

Blaise saint patron

église de Marcilly

en bordure de Vienne.

Par ces temps de froid

venir prier en ce lieu

guérison maux de gorge.

Herfst regenachtig

verjaagd door sneeuw en ijs

ketting gevangen.

Laissé comme mort

vieux chêne - tel le phénix

veut renaître de son tronc.

Kan slaap niet vatten

volle maan schijnt kamer in

naast mij wordt aardig gesnurkt.

Pont du village -

balade par nuit froide

fourgon s'arrête ;

Avez-vous vu une fillette

demandent les gendarmes.

Petit coin neigeux

sous le soleil de janvier

de l'année passée.

UN JOUR D'HIVER

Arqué haut sur les monts et d'un bleu sans nuages

Qu'un triomphant soleil embrase éblouissant,

Le ciel, par la vallée où la chaleur descend,

Anime, en plein hiver, la mort des paysages.

Il semble qu'ici, là, la mouche revoltige,

Tourne dans la poussière ardente du rayon ;

On va voir le martin-pêcheur, le papillon,

L'un raser le ruisseau, l'autre effleurer la tige !

Le ravin clair bénit l'horizon rallumé ;

Du branchage et du tronc l'arbre désembrumé

Contemple, radieux, le luisant de la pierre.

Et, dans l'espace, au loin, partout, les yeux surpris

Ont la sensation d'un été chauve et gris

Dont la stérilité rirait à la lumière..

MAURICE ROLLINAT

À tous nos lecteurs -

la famille et les ami(e)s

d'ici ou d'ailleurs ;

Pour ceux aussi qui zieutent

par hasard sur le site.

Les enfants s'excitent -

l'homme au traineau arrive

chargé de jouets ;

Réveillon - cadeaux et joie

Noël des générations.

Future L G V

ne passera pas ici

à toute vitesse.

Speelgoed voor de Sint

op zijn schimmel - zwarte Piet

strooit pepernoten.