RETENUE PINCEMAILLE

Vendredi 05 juillet 2013 @ 06:55:34



Haut lieu ornithologique.


A la recherche d’une meilleure condition, je reprends le vélo en ce mardi 2 juillet pour prendre, cette fois-ci, la direction du nord.

La route, dans un paysage vallonné, mène par la D.57 à Langeais en passant par Azay-le-Rideau et Lignières. A part la rencontre d’une dizaine de cyclos mal groupés et dispersés, il n’y a rien à signaler.
A Langeais je contourne le château en travaux de rénovation pour reprendre la route D.57 vers Hommes et Rillé.



A la retenue de Pincemaille, base de loisirs, je fais la première halte, bien assis sur le banc directement au bord de l’eau et devant les maisons Huttopia.





La première partie s’est bien passée.
Par contre le compteur indique une moyenne de 23,7 kms/heure seulement, c’est-à-dire 3 kms inférieur à la moyenne d’avant-hier et cela à cause de la route « bosselée ».


Entracte : quelques données sur Pincemaille.

Le lac de Pincemaille, appelé également "lac de Rillé", avec ses 250 ha de superficie et ses 5 800 000 m3, est le plus grand plan d'eau de Touraine.
Situé dans la région naturelle du bassin de Savigné, en bordure du vaste massif forestier des confins Anjou-Touraine, il occupe une partie du territoire communal de Channay-sur-Lathan et Rillé, mais aussi de Breil en Maine-et-Loire.

Ce plan d’eau, totalement artificiel, résulte de la construction, en 1977, d’un barrage sur le Lathan, affluent de l'Authion, grossi de la Sarre, long de 62 kms dont 43 en Maine-et- Loire.

La vocation exclusive de cette retenue d'eau est de fournir l’eau nécessaire à l’irrigation des terres agricoles de la vallée de l’Authion à l’est d’Angers. Une digue, scindant le lac en deux, a permis de maintenir une surface en eau de 40 ha équipée pour le tourisme (hôtel, restaurant, plage, camping, voile, pêche).

Sur la partie est du lac, la surface aquatique est propice à l’avifaune. La variation estivale entraîne l’apparition de vasières et pelouses, milieux de prédilection des mouettes, hérons, chevaliers, bécasseaux, oies, canards et passereaux.

La "morphologie" du contour du lac, diverse, en fait sa richesse :
* Au sud, un important massif forestier de feuillus et pins entrecoupés de landes et tourbières recèle une faune et une flore diversifiée.
* L'ourlet de saules, bouleaux et prairies, abrite le lac des vents de sud-ouest, offrant ainsi une bonne remise en bordure du lac et un excellent lieu de nidification pour les oiseaux d’eau.
A ce jour plus de 200 espèces d’oiseaux ont été observées sur le lac et ses abords immédiats. Le lac est avant tout une étape de migration et un lieu d’hivernage. Des effectifs de 6000 oiseaux ne sont pas rares, avec des chiffres encore plus importants lors des rassemblements pré migratoires en fin d’hiver.


Je mange mon pain et ma banane pendant, sous le regard des carpes qui s’agitent dans l’eau ; elles me donnent l’impression d’être affamées.
Après un petit somme, je reprends de nouveau mon vélo et mets le cap plus vers l’ouest, vers La Pellerine et Linières-Bouton.
Au coin sur la place de l’église je fais une photo d’un amateur d’arrosoirs.



Pourquoi pas ... autre vue de Linières-Bouton



D’ici je descends vers le sud prenant la petite D.207 vers Vernoil. Par la D.85 je continue à Varennes-sur-Loire où je traverse la Loire pour faire une petite halte à Montsoreau au foyer culturel où je prends possession (ce n’est pas la première et j’espère pas la dernière fois) du banc/table public.

Pour les 50 km restants je prends le chemin direct à Chinon, traverse le centre (avec toujours autant de circulation) et prends la D.8 afin de rentrer à la maison en passant par l’Île-Bouchard et Parçay-sur-Vienne.
Le compteur à l’arrivée indique 151 kms pour une journée à la condition moins médiocre … et les crampes ne se sont pas manifestées.

Ferdy Los



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