Les sources de gâtine
Les Sources de Gâtine
Parti pour faire la randonnée
le long du Thouet, je me suis aperçu, arrivé à la source, qu'il y a plus que le Thouet.
De là le titre " Les Sources de Gâtine ".
Le premier jour, à 4
heures du matin, j'enfourche mon vélo sous un ciel étoilé, pour
aller à Secondigny en passant par Marigny-Marmande,
St.Gervais-Les-Trois-Clochers, Sossais, Lencloître, Mirebeau, Thénezay,
Parthenay et Azay-sur-Thouet et avec au dos, pour la première fois le
sac élargi au maximum de son volume.
J'ai de quoi manger et
boire pour tout au long de la journée.
Un
premier petit 'coup de pompe' imprévu à Thénezay où je m'arrête sur le
parvis de l'église, aux premiers rayons de soleil, à seulement sept
heures et demie le matin.
Je sors la bouteille de
café de mon sac à dos ainsi que quelques gâteaux que je mange de bon appétit.
Pendant ce repos je
regarde les bâtiments autour de moi. Thénezay est un village
d'environ 1.500 habitants.
Je
remarque à ma gauche une charcuterie maison et à ma droite une
charcuterie artisanale. Vu une pancarte de location dans la vitrine de
l'une d'elle, on dirait que la charcuterie maison est la gagnante.
La chaleur du bon café
me réconforte et ce n'est qu'en voyant le fond de la bouteille que je plie bagages, ressourcé,
pour continuer mon chemin.
Le Thouet est une
rivière, longue de 142 km et affluent de la Loire. Il naît en Gâtine Vendéenne à
225 mètres d'altitude. Sa source est localisée à l'ouest du
département des Deux-Sèvres près de la ferme de la Pointerie sur le
territoire de la commune du Beugnon, à quelques kilomètres à l'ouest de
Secondigny.
Tout en pédalant je
décide de ne pas m'arrêter au lac de détente d'Affres à Secondigny pour ne pas perdre plus de
temps. Aussi je traverse la ville et je prends la D.949Bis en direction de l'Absie.
A un certain moment je
décide d'aller à gauche empruntant un petit chemin qui mène à
la source de la Sèvre Nantaise. Je vais accoster maintenant le premier
paysan que je rencontre pour lui demander la ferme 'La Pointerie' où le
Thouet prend sa source.
Je vois une ferme près
de la route et ralentit un peu pour mieux voir dans la cour. A ma grande surprise, le nom de
la ferme : 'La Pointerie'.
Il y a de l'activité à
la ferme puisque le bruit des machines est bien clair et net.
A côté de la
ferme je découvre déjà la réponse à ma question : la source
se trouve bien là.
Je peux commencer ma randonnée.
(1)
Donc,
ce site marque la naissance de deux affluents importants de la Loire,
le Thouet et la Sèvre Nantaise. Leurs sources sont situées à quelques
centaines de mètres l'une de l'autre et pourtant ils se jettent
respectivement dans la Loire à proximité de Saumur pour le Thouet
(direction sud-nord) et du côté de Nantes pour la Sèvre Nantaise
(direction sud-est/nord-ouest). Soit à 130 kilomètres de distance !
Tout oppose ces deux
cours d'eau ! ! !
Original, le
département des Deux-Sèvres l'est à bien des égards.
Il est notamment l'un
des seuls départements français systématiquement traversés par des rivières y ayant pris
leur source.
La
région du Beugnon se situe précisément sur la ligne de partage des eaux
de deux bassins hydrographiques - Loire moyenne, basse Loire et Sèvre
Niortaise - et de trois bassins versants de rivières - La Sèvre
Nantaise, le Thouet et l'Autize.
Au cœur de la Gâtine
poitevine, Le Beugnon, 360 habitants, s'inscrit dans des paysages
marqués, typiques de cette région accidentée à l'horizon fermé : zone
bocagère, vallonnée, bien drainée et maillée de haies vives . . .
Etonnamment,
ce type de paysage cloisonné qui recouvre plus de 20 % du territoire
régional est relativement récent. Imaginez-vous la Gâtine au 19ième
siècle, en partie couverte par la brande ! (2)
La Gâtine se
caractérise également par son relief doucement 'chahuté'. On y trouve
du granite sous forme de falaises ou des parts de rochers mais aussi
sous la forme de chaos granitiques. (3)+(4)

Quelques centaines de mètres
plus loin, un panneau me donne la possibilité de changer de vallée. (5)
Je
reste encore à rouler dans la belle et grande commune du Beugnon que
recouvrent des étangs, (6) des bois, (7) des bons petits chemins pour
cyclistes et des sentiers de randonnée (8) avec également le sentier :
'Aux sources du Thouet'.
Pourquoi cette zone
est-elle si humide ?
Quelques
reliefs, bien que modestes, forment un écran aux vents qui soufflent du
Sud-Ouest et condensent en bruine et pluie fine les masses d'air humide
provenant de l'Océan Atlantique. Résultat : la Gâtine poitevine est la
zone la plus arrosée du département des Deux-Sèvres. (9)
Son
sous-sol, composé de roches imperméables, supporte des sols argileux
plus ou moins épais. Ainsi l'eau reste-t-elle en surface, dessinant un
paysage de mares, d'étangs, de prairies humides et de noues, (en patois
régional désignait une terre grasse et humide, régulièrement inondée,
généralement exploitée en pâturages ou en prairies).
Dans ces conditions, il
est parfois bien difficile de déterminer avec précision où les cours d'eau prennent leur
source : c'est le cas du Thouet qui naît de la convergence de pas moins
de cinq ruisselets !
Combien consommez-vous
de litres d'eau par jour ? (10) + (11)

D'ailleurs
en parlant de mares, l'histoire de la mare est étroitement liée à celle
de l'homme. En effet c'est lui qui bien souvent l'a creusée et
entretenue. Sans
son intervention la mare est vouée à disparaître.
On estime qu'il ne
reste plus aujourd'hui en France, que 10 % des mares qui existaient au
début du 20ième siècle.
Véritable
écosystème à part entière, c'est une multitude de plantes,
d'amphibiens, de reptiles, d'oiseaux et bien d'autres espèces qui s'y
cotoyent.
Je fais la photo d'une mare
(12) à côté de la source, où
le bruit assourdissant des grenouilles attire mon attention. Dans le
pré adjacent un taureau me regarde d'un oeil pénétrant.
Veut-t-il me charger ou
quoi ?
Je le prends en photo (13)
comme preuve de ses "possible" mauvaises intentions.
A
côté de la source se trouve des panneaux explicatifs, (14)) montés sur
une roue hydraulique qui nous expliquent par exemple sur les effets de
la faune et de la flore.
J'abandonne Les Sources
de Gâtine (15) et suis le Thouet pour arriver à Secondigny.

Au
Lac d'Affres, (16) côté sud de la commune, je m'arrête pour déjeuner.
Il y a du choix ; d'innombrables tables/bancs sont à ma disposition.
Peut-être que les gens sont à un mariage ; en effet des coups de klaxon
retentissent : une bonne quarantaine de voitures passent lentement
devant mes yeux.
Il est midi et
certainement qu'ils vont au restaurant pour arroser cet événement.
Après mon déjeuner je
prends la D.130, traverse le Thouet et roule à vive allure. A
Allonne, je tourne à gauche pour Château-Bourdin où je tourne de
nouveau à gauche . . . Finalement je contourne le Bois
d'Allonne
pour trouver un bon endroit afin de photographier une petite abbaye qui
se trouve dans le bois et qui est peu connue.
Vu les cours d'eau
c'est l'endroit idéal pour une abbaye. Je dois suivre mon instinct,
aucun panneau pour me guider. Je traverse le bois, dans un virage vers
la droite je découvre, un peu à gauche, derrière une croix d'environ 5
mètres de haut, un sentier qui me dit que je doit être sur la bonne
route.
Je roule prudemment
pendant 600 mètres. J'arrive devant un
grand portail ouvert, qui sera sous peu pourvu d'une fermeture
automatique.
L'abbaye est petite et
ressemble plutôt à une chapelle . . .
Ce n'est plus une
abbaye.
La situation actuelle
laisse penser qu'il n'y a plus de vie monastique ici.
Un peu déçu de ma
découverte je retourne, quitte le Bois d'Allonne et continue ma route
vers Parthenay.
Au bourg 'Le
Tallud' je m'arrête à un barrage restauré. (17)
Le
barrage d'Empince, ancien moulin à blé, appartenant à la commune et
aménagé par le Syndicat Mixte de la Vallée du Thouet en 2007 et qui
montre comment on peut restaurer un barrage en prenant en compte la vie
aquatique.
Les travaux effectués :
- La remise en état de
vannages traditionnels.
- La mise en place de
systèmes de manœuvre fonctionnels.
- L'amélioration
du franchissement de l'anguille par la diminution de la pente, par
l'accentuation de la rugosité du déservoir et par
l'amélioration des
débits d'attrait.
- La plantation
d'espèces végétales adaptées au cours d'eau favorables au développement
d'habitats variés.
Remettre
en fonction une gestion des vannages permet de renouveler la réserve
d'eau que constitue le barrage, de réoxygéner le milieu et de
'décolmater' les fonds qui sont souvent envasés ou ensablés. La rivière
est une entité naturelle entre sa source et son embouchure. Le
déplacement et la reproduction d'espèces floristiques et faunistiques
ainsi que le transport du sable entre l'amont et l'aval sont
indispensables à la conservation d'un équilibre naturel. L'ouverture
des vannes favorise alors cet échange.
Espèces végétales
replantées : Iris, carex, joncs, salicaires, saules, noisetiers. . .
Hauteur de la chute
d'eau : 1,50 m.
Distance à la
confluence de la Loire : 119 km
A voir plus qu'à
photographier ! ! !

A présent j'arrive à
Parthenay où je suis le panneau de Châtillon-sur-Thouet qui
passe par la zone commerciale et les faubourgs. Je traverse le Thouet à
l'entrée de Châtillon (18) et prends la D.134 pour Gourgé.
Je m'arrête au centre
pour me désaltérer, face à l'ancien bureau de poste et la petite église
sur sa gauche. (19)

A
la sortie de Gourgé, le Thouet coule paisiblement. Je vois à ma droite
le pont roman (20) et à ma gauche des enfants qui s'amusent.
(21)
C'est un bon endroit pour y séjourner quelque temps mais hélas je dois
reprendre la route pour St.-Loup-sur-Thouet. Je connais bien ce bourg. Aussi
je pense à le traverser rapidement.
Eh bien, je me trompe.
Un peintre actif sur la
berge de la rivière attire mon attention. (22)
Je
l'approche, le vélo à la main. Vu le tableau presque fini, j'entame la
conversation. D'autres tableaux sont étalés et . . . à vendre. En
général des paysages reposants. Les prix varient de 300 à 500
euros. Je trouve la qualité / prix pas tout à fait
en
rapport. Il faut dire je ne suis pas connaisseur.
Je continue à pied ;
les gens flânent les rues ; il y a de l'activité . . . un peu plus loin
je comprends pourquoi !
Il
y a une exposition dans le village : des peintures et des sculptures.
(23) Je passe dans les ruelles ; partout des peintres, partout des
stands, partout du monde.
Au
stand du Syndicat Mixte de la Vallée du Thouet (SMVT) je m'arrête et
entre en conversation avec l'hôtesse au sujet de la
rivière. Elle me remet gracieusement une brochure détaillée.
La journée avance vite
et avec l'impression de mettre éternisé, je reprends ma route
traverse Louin et arrive à Airvault.
C'est ici que ma
première journée prend fin.
Je
me restaure une dernière fois et, couché sur mon guidon, quitte Le
Thouet pour rallier directement la maison par le chemin le plus direct.
La distance totale de
la première journée est de 269 km.
Le
deuxième jour, à 5 heures du matin, je décolle à vélo vers Airvault,
passant par Monts s/Guenes, St. Clair et Marnes et sans aucun arrêt
j'arrive à Airvault sud. Il est huit heures ; le temps est beau ;
soleil et nuages avec une température autour de 20 degrés. Au pont
roman de Vernay, je m'arrête pour boire un café tout en admirant le
pont, construit par les moines d'Airvault. C'est un des ponts médiévaux
les mieux conservés de ceux que l'on rencontre en longeant le Thouet.
(24) Il était appelé jadis " Pont Viré "
En effet, selon la légende, la
fée mélusine passant un jour par là, l'aurait retourné, de bout en bout
d'un coup de pied.
Le
pont comprend pas moins de onze arches en plein-cintre. Plusieurs
reposent sur la terre ferme, ce qui laisse à penser que le lit de la
rivière était plus large autrefois.
Assurant la liaison
entre le
château de Vernay et l'abbaye, il servit longtemps de passage au chemin
qui, de Poitiers à Nantes remplaça les voies romaines de Gourgé et de
Saint-Généroux.
Les marchands devaient
y acquiter un droit de péage supprimé par un arrêt du 26 novembre 1737.
Le pont est classé
monument historique en 1868.
Le
Thouet prend de la largeur (25) et coule dans un beau cadre verdoyant
comme ici par exemple à Availles-Thouarsais où l'église se cache dans
les feuillages.(26)
Je continue ma route, vitesse
croisière, sur les plus petits chemins et découvre le gué du Prilioux à
Argentine.
C'est
en cherchant à faire une photo du Thouet dans un cadre sauvage de
nature que je rencontre un cycliste vtt. Un peu plus loin un autre
cycliste vtt. L'allure lente, l'air fatigué, vélo dans un état
pitoyable, tout cela me laisse penser qu'il y a plus beau à voir
encore.
Je continue donc à
contre sens et remarque brusquement un chemin étroit empierré
traversant le Thouet.(27)

Je traverse et puis . .
.
Le
feuillage des arbres et la boue me font arrêter sec. Je me garde bien
de salir mon vélo, d'abîmer mes habits et de me perdre dans ce bois. Je
retourne, sors de cette forêt vierge et retraverse le gué.
(28)
Un couple de paysans du
bourg me regarde avec des grands
yeux écarquillés. Je leur souhaite une bonne journée. Qu'est ce que ces
gens peuvent bien penser ?
De nouveau sur le
goudron, je remonte sur
ma machine, traverse par la rue du Gué de Prilioux (29) le village et
prends la route vers Saint-Généroux, éloigné de 3 km.
A l'entrée
on remarque en premier lieu les deux ponts situés directement l'un à
côté de l'autre.(30)+(31) Les amoureux du Paris-Roubaix
peuvent
s'aventurer sur la chaussée du vieux pont. (32)
De l'autre côté se
trouve une auberge qui attire mon attention. Ayant mis pied à terre et
faute de ne pas regarder le sol, je glisse à plusieurs reprises.
En
deuxième lieu, la vieille église, des 9-10ième siècles, a été dédiée à
un abbé venu de Saint-Jouin, mort vers 521. Très restaurée au 19ième
siècle, elle est, par ses éléments préromans, l'une des plus anciennes
de France.
Les ruines d'un
couvent, délaissé au 16ième siècle, entourent l'édifice.
Pour
faire une photo de l'église, (33) je prends le petit chemin en face qui
grimpe sec. Attention cependant à la chaussée ! Ce n'est pas
la
route idéale pour un cyclotouriste.(34)
Ensuite, je reprends un
sentier ; cette fois-ci sur . . . Le GR.36 qui longe directement la
rivière. Il y a des parcelles, nombreuses, délimitées,
achetées
par des particuliers et plus ou moins aménagées.
Je n'hésite pas à
faire une photo d'une parcelle 'romantique' (35) et d'une autre
parcelle, plus ordonnée, avec table/banc et embarcadère pour bateaux,
où je décide de m'arrêter pour me restaurer dans ce cadre luxueux. (36)

A Maranzais je
rencontre un pont d'Avignon. A mi-chemin sur le
pont le passage est bloqué pour toute circulation.(37) La barrière de
protection ne me gène pas . . . ; traverser le Thouet à la nage avec le
vélo sur le dos me semble plus dur.
Je cherche un autre
pont que
je trouve au village Praillon ou Maranzais. (38) mais le nom de
Praillon est introuvable sur ma carte. Je roule vers le nord et continu
à suivre le Thouet.
Le paysage est beau ;
un pêcheur local
(39) attend vainement que le poisson morde à l'hameçon et moi je
regarde la chute d'eau. (40)
Je pédale vers le
château de
Maranzais avec le but de le visiter plus en détail. Je tombe
brusquement sur le panneau à l'entrée : " NIGHT CLUB "
Alors les visiteurs ne
viennent-ils pas ici pour la beauté du château ? (41)

Je
retourne à ma nature (42) et continue sur les petits chemins
tranquilles le long du Thouet, tout en faisant ici et là une photo de
constructions remarquables. (43)+(44)+(45)+(46)

Je traverse le dernier pont
étroit pour monter au centre ville de Thouars.(47)
Peu
après le village de St.Martin-de-Sanzay se trouve le 'Parc de loisirs
de St. Cyr', où les audacieux parmi nous, peuvent s'exercer sur le
parcours sportif de la Ballastière, composé de 3 niveaux
d'entraînement. (48)
Moi, je m'y repose
seulement un instant tout en
regardant un autre panneau sur le Thouet, celui de la dernière partie
de mon trajet, traversant l'Anjou, jusqu'à Saumur.
Je
reprends ensuite la route pour Montreuil-Bellay. Contrairement à ma
randonnée le long de la Dive, je reste directement à côté du Thouet.
Pour aller au Centre Ville, il me faut prendre la Ruelle aux Vaches.(49)
Après
avoir fait quelques photos en restant le long du Thouet des monuments
de Montreuil-Bellay,(50)+(51)+(52) je le traverse de nouveau et pars
par le bourg Bron vers Le Coudray-Macouard, où je tourne à droite pour
traverser encore une fois le Thouet et ensuite le Canal de la Dive.
Après
les villages de Saumoussay, Chacé et Bagneux, j'arrive à Saumur où je
m'arrête sur le 'Pont Fouchard'.(53) J'ai
l'intention de
suivre la rivière de très près. (54) Je descends au 'Théâtre
de
Verdure', (55) terrain de détente à côté du pont et passe dessous pour
longer la rivière. Assez vite mon passage de terre s'arrête, tandis que
de l'autre côté, le chemin a l'air de continuer. Je retourne afin de
prendre l'autre rive.

Je traverse Saumur tout en
restant le
long du Thouet.(56) Je passe finalement une dernière fois un pont,
visiblement pour piétons. (57)
A St.-Hilaire-St.-Florent, lieu
de confluence du Thouet avec la Loire, je fais une dernière photo d'un
embarcadère où des touristes attendent pour faire un petit tour en
gabare sur le Thouet jusqu'à l'embouchure avec la Loire 100 mètres plus
loin. (58)
C'est ainsi que se termine le
voyage le long du Thouet.
Il
reste maintenant 70 kilomètres à pédaler pour arriver à la maison ce
que je fais à une allure bien soutenue et sans le moindre arrêt en
passant par le centre de Saumur, Chinon et l'Ile Bouchard.
J'ai roulé aujourd'hui
225 km
Ferdy Los
Inter.cartier@wanadoo.fr
