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L'univers d'Eliane : LE MATIN DES ETRENNES

Lundi 29 décembre 2014 @ 17:27:50

 

LE MATIN DES ÉTRENNES

 

Ah ! Quel beau matin, que ce matin des étrennes !
Chacun , pendant la nuit, avait rêvé des siennes
Dans quel songe étrange où l'on voyait joujoux,
Bonbons habillés d'or, étincelants bijoux,
Tourbillonner, danser une danse sonore,
Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore !
On s'éveillait matin, on se levait joyeux,
La lèvre affriandée, en se frottant les yeux ...
On allait, les cheveux emmêlés sur la tête,
Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours de fête,
Et les petits pieds nus effleurant le plancher,
Aux portes des parents tout doucement toucher ...
On entrait ! ...puis alors les souhaits ... en chemise,
Les baisers répétés, et la gaieté permise !

 

ARTHUR RIMBAUD

 


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L'univers d'Eliane : ENCORE UN NOËL

Jeudi 25 décembre 2014 @ 11:33:50

 

Ils sont impatients
avec la peur au ventre
viendra ... ou ne viendra pas.

Ils sont tous sages -
Père Noël fera son tour
traîneau chargé de cadeaux.

 


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L'univers d'Eliane : CARYOPTERIS

Mardi 16 décembre 2014 @ 15:49:21

CARYOPTERIS CLANDONENSIS

Cet arbuste à fleurs de couleur bleu nuit de la famille des Verbénacées est assez peu connu, mais je trouve qu’il mérite de le devenir.

 

C’est un arbuste très facile, pas exigent, qui se contente d’une terre ordinaire même caillouteuse ; tout ce qu’il souhaite c’est une taille sévère chaque année. Pour le garder compact et florifère, la taille de printemps est préférable.

L’origine des plantes sauvages se trouve sur les pentes sèches et chaudes de l’Himalaya et des montagnes de l’Est de l’Asie.

Chez nous, nous parlons des cultivars : Caryopteris incana (moins répandu) et Caryopteris clandonensis, la forme la plus cultivée dont « le grand bleu » que nous avons dans le jardin.

 

Caryopteris clandonencis « Grand bleu » se fait également appeler la spirée bleue ou « barbe bleue ».

 

 

 

Le caryopteris donne des petites fleurs, (du bleu le plus clair au plus soutenu) réunies en bouquets ; ces belles fleurs attirent les abeilles, qui produisent un miel très doux, proche du miel de lavande.

 

Autre caractéristique : lorsque l’on froisse le feuillage, celui-ci dégage une odeur rappelant le camphre.

 

Maintenant parlons de la barbe du Caryopteris. En néerlandais également, il porte le surnom de « barbe bleue » ou « fleur à barbe ».

En anglais « Bluebeard » ou « Blue Mist Spirea ».

Sur le plan botanique, cette barbe n’est autre que la frange que l’on voit sur le pétale inférieur de la corolle.

C’est donc une fleur avec une barbe, en principe bleue.

On dira que c’est une fleur avec du caractère, vu que les barbes représentent le symbole de la force et la virilité ….

La barbe bleue de notre caryopteris peut facilement concurrencer les barbes de Fidel Castro, d’Ivan le Terrible ou même du Père Noël.

Alors quel honneur d’avoir un tel arbuste dans « l’enclos du clos » !!!

L’intérêt du Caryopteris est sa floraison bleue tardive. Il se marie à merveille avec les floraisons de fin d’été et de début d’automne principalement jaunes pour un contraste de couleurs ou un feuillage doré.

En 2013, le nôtre se trouvait près d’un Carex.

 

C’était pas mal.

J’ai déplacé ce dernier en 2014 étant donné que notre chatte ‘Poeske’ ne trouvait rien de mieux que d’aller se vautrer dessus pour surveiller les merles qui viennent sur le mur voisin. C’est maintenant que je m’aperçois que je n’ai pris aucune photo de son ‘manège’.

A la place il y a maintenant un laurier tin et un rosier rouge grimpant (Eric Tabarly). Au printemps 2015, il est fort possible que je déplace le caryopteris … c’est à voir …

 

Le caryopteris partagé en deux : bouquets de fleurs au soleil, bouquets de fleurs à l'ombre.

 

 

Le mois d’août… et ce n’est que le début, tous ces petits bouquets bleu-mauve vont se renouveler pendant des semaines.

 

Pour la saison prochaine, il y en aura peut-être un deuxième dans le jardin ou je mettrai celui-ci plus en évidence.

 

La suite au printemps 2015 ...


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L'univers d'Eliane : ZWARTE PIET

Lundi 08 décembre 2014 @ 15:55:40

 

 

Délicieux bonbons
distribués aux enfants
par Pierre le Noir.

 


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L'univers d'Eliane : PITTOSPORUM TOBIRA

Lundi 24 novembre 2014 @ 17:50:54

PITTOSPORUM TOBIRA

Ce bel arbuste, Pittosporum tobira, nous l’avons dans notre jardin depuis le début de l’aménagement de ce dernier (voici exactement deux ans en cette fin de novembre).

 

Il fait partie de la famille des  Pittosporacées

Étymologie : du grec pitta, "résine, ou poix" et sporos, "semence", allusion à la substance résineuse (poisseuse) qui enrobe les graines. "Tobira" est le nom japonais.

Origine : Le Pittosporum tobira est originaire de Chine, Corée du sud, Japon.

On peut trouver d’autres espèces qui sont originaires de Nouvelle Zélande (Pittosporum crassifolium et Pittosporum eugenioides).

 

En français, on lui donne le nom de « pittosporum de Chine » ou plus simplement  « pittospore de Chine »  ou encore plus simple « pitto ».

Une autre appellation « arbre des Hottentots » : rien  à voir avec l’Asie…

En effet Hottentots est un vieux mot néerlandais pour une ethnie en Afrique Australe dont les membres se faisaient appeler les « Khoi-Khoin ».

Hottentot  signifiait « bègue » en hollandais ancien, allusion aux clics, claquements de langue caractérisant l’idiome des Khoi-Khoin.

 

Mais ne dérivons pas, revenons à notre pitto tobira.

 

C’est un arbuste ou petit arbre à tronc court brun et couronne hémisphérique.

Il possède des rameaux vigoureux et érigés qui portent les feuilles et les fleurs.

 

 

Les feuilles sont de couleur vert foncé, de forme ovoïde, brillante et alterne. Elles peuvent faire jusqu'à huit centimètres de long pour trois de large. Elles sont presque sans pédoncule et la nervure centrale est très marquée.

 

 

Les fleurs apparaissent en mai, en petits bouquets de fleurs avec des clochettes de 2-3 cm de diamètre, blanches puis jaunâtres en se fanant. Au moment de la floraison le pittosporum ne passe pas inaperçu, il dégage un parfum qui rappelle celui de la fleur d’oranger.

 

 

 

Quant aux fruits, ils se trouvent dans une capsule globuleuse, ligneuse à maturité s’ouvrant sur des graines rouges enduites d’une substance résineuse ou visqueuse. Certains exemplaires ont des graines brunes ou noires).

 

 

 

C’est un arbuste faiblement rustique, il est résistant à -5°C., il préfère être à l’abri des vents froids et secs.
On le rencontre soit en port libre, soit en haies taillées (le pittosporum supporte en effet très bien la taille, même sévère).

 

Je termine pour cette saison l'histoire du pittosporum avec un katauta :

Les quatre saisons -
bien à l'abri dans son coin
pittosporum pousse bien.

 

 


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L'univers d'Eliane : CUEILLETTE

Lundi 17 novembre 2014 @ 10:49:27




 
Le pied bien léger
promenons-nous dans le bois
l'oeil rivé au sol.
 

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L'univers d'Eliane : LEKKER APPELTJE

Mercredi 05 novembre 2014 @ 11:43:59

 

 

Winter vóór de deur
appelboom verliest z'n blad
appels te koop in winkel.


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L'univers d'Eliane : TIBOUCHINA URVILLEANA

Lundi 03 novembre 2014 @ 09:52:11

TIBOUCHINA URVILLEANA

Le printemps dernier, nous sommes allés aux Pépinières Bravard, La Petite Tourette, 37350 Barrou.

A l’extérieur, un grand choix d’arbustes, de plantes et dans la serre on trouve  les plantes plus fragiles.

Et là mon mari est tombé direct amoureux de cette belle beauté brésilienne, que j’ai d’abord regardé avec plus ou moins de mépris, pour en fin de compte accepter qu’il la ramène à la maison ; cette intruse s’appelle TIBOUCHINA.

 

Revenons aux choses sérieuses.

 

 

 

Cette plante nous vient du Brésil, des forêts tropicales humides ; elle est donc très courante dans les régions tropicales et subtropicales, où elle peut avoir 6m de hauteur. Elle fut introduite en Europe au milieu du 19ème siècle.

 

Le Tibouchina urvilleana est un magnifique arbuste, au port dressé et aux rameaux quadrangulaires d’un vert tendre lorsqu’ils sont jeunes. Avec l’âge, les branches deviennent ligneuses et brunes.

 

 

Son feuillage persistant est remarquable, d’un vert émeraude ; les feuilles sont recouvertes d'un fin duvet (cela lui sert à réguler sa transpiration dans les forêts tropicales) ; elles sont ovales, élégamment nervurées et se terminent en une pointe fine.

Elles prennent une couleur rouge orangée lorsqu'elles tombent.

 

 

 

 

Ensuite, en fin d'été et une grande partie de l’automne cet arbuste se couvre de magnifiques fleurs bleu-violet. Elles sont regroupées en grappes, composées de 5 larges pétales veloutés qui entourent de grandes étamines recourbées et articulées comme des petites pattes : 5 longues et deux fois 5 courtes, regardez bien et comptez…

 

De là le nom « Tibouchina à la fleur araignée ».

 

 

 

La note explicative de son nom :

Famille : Melastomatacées (famille de plantes dicotylédones)

Nom de genre : Tibouchina (syn.Tibouchina semidecandra) provient du nom local en Guyane de ce type de plante.

Ce nom fut donné par Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet (1720-1778), auteur de l'Histoire des plantes de la Guyane Française (premier traité d'ethnobotanique moderne sur l'Amérique du Sud et la première pharmacopée amazonienne).

Ce fut également un ardent défenseur de la cause anti-esclavagiste.

 

Nom d'espèce Urvilleana  fait référence à : J. S. C. Dumont d'Urville (1790-1844), Officier de la Marine Française et explorateur.

 

 

 

 

 

 

Chez nous donc, cet arbuste porte le nom de Tibouchina urvilleana.

Dans les pays anglophones: “Glorytree - Princess flower, Glory bush”

Aux Pays-Bas, il porte aussi le nom “Spinnebloem : Fleur araignée”.

En espagnol “Planta de la gloria”.

Au Brésil il porte le nom portugais : “Quaresmeira”.

du fait que la période de floraison a lieu au moment du carême.

 

Il a encore un joli surnom à cause de ses feuilles:“Orelha de urso” (oreille d’ours) ou “orelha de onça” (oreilles d’once ).

 

Comme signalé plus haut, la plante est ainsi nommée du fait qu’elle a sa floraison en automne, pendant le Carême ... oui, oui en automne ... au Brésil (dans l’hémisphère sud)!!

Pour nous, dans l’hémisphère nord, elle fleurit aussi en automne (octobre-décembre), rien à voir avec le Carême...

Toujours avec cette période, le ton violet de la fleur : couleur qui symbolise la période de pénitence dans l’église catholique.

 

 

Mais que cela soit là-bas ou ici, cette plante peut être nommée la REINE DE L’AUTOMNE.

 

Nous sommes encore au Brésil ; le nom “Quaresmeira” est très répandu ; il revient régulièrement dans les poésies et autres chansons.

Il est souvent bien difficile de donner une bonne traduction de tous ces beaux textes, si l’on veut bien garder les sentiments et les pensées (il y a tellement de choses qui entrent en compte : le pays, le climat, le caractère en somme ... la vie qui est différente d’un continent à l’autre, d’un pays à l’autre et même d’une région à l’autre) tout cela pour dire que je n’ose pas traduire des textes ou poésies de peur de ne pas être sur la même “ligne” que l’auteur. Je me borne à lire les originaux, dans la mesure du possible (seulement quelques langues).

 

Pé d’água na serra.
Sob a quaresmeira em flor,
berram os cabritos.
(Franklin Magalhães – Mesquita, RJ)

(pour ce haïku, traduction libre de ma part, mais je suis certainement loin des sentiments de l’auteur) :

Au bord du torrent
sous un quaresmeira en fleurs,
bêlent les cabris.

 

Et bien sûr “Quaresmeira” est un magnifique nom de jeune fille.

 

 

 

 

Et quand on pense qu’à Hawaii cette plante est vue comme une « mauvaise herbe », elle trop envahissante !!!

 

 

Le mois de novembre est déjà bien avancé, aussi notre arbuste commence à être fatigué de fleurir, les boutons se font de plus en plus rares. On attendra jusqu’à la prochaine saison.

L'hiver est proche
tibouchina perd ses fleurs
repos maintenant.

 


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L'univers d'Eliane : FIN TRAVAUX DES CHAMPS

Dimanche 02 novembre 2014 @ 15:42:58


Folklore alors!
betteraves grimaçantes
tradition chez nous;

Pas de globalisation
betterave vaut citrouille. 

 


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L'univers d'Eliane : VERGER DE NOYERS

Dimanche 02 novembre 2014 @ 15:35:47





Ramasser les noix
certaines oublient de tomber
bras musclés pour secouer.


Avant séchage
glissent dans le ramasse-noix
quittent noyeraie en caisses.

 

 

 


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L'univers d'Eliane : ADIEU RAISINS

Dimanche 02 novembre 2014 @ 15:22:26


Temps des vendanges

plus de sécateur ici

cépage oublié.

 


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L'univers d'Eliane : GÂTEAU OU POMME

Dimanche 02 novembre 2014 @ 15:09:22





À s'y méprendre

chouquette au sucre casson

plutôt une pomme gâtée.

 


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L'univers d'Eliane : CERCIS CANADENSIS

Mardi 21 octobre 2014 @ 15:17:26

Cercis canadensis "Forest Pansy"

 

On lit le plus souvent que le Cercis canadensis 'Forest Pansy' est un arbre à très petit développement qui se présente sous la forme d'une touffe érigée.

 

01.jpg

Déjà une grande différence avec le nôtre qui est carrément sur tige, pour une hauteur de bien deux mètres.

La première année, nous l’avons tuteuré et maintenant deux ans plus tard, il est toujours avec son tuteur et le restera j’ai bien peur à jamais.

 

Lorsqu’il est en feuilles, sa tête est tellement lourde que le moindre vent le plie, donc d’un petit tuteur, nous en sommes maintenant à un tuteur de 2m. Le tronc est trop fin et continuellement avec son tuteur, ce n’est pas de cette façon qu’il va se renforcer et prendre du diamètre.

 

Lorsque j’ai vu ce bel arbre chez le pépiniériste, j’ai eu le coup de cœur pour sa forme, à l’époque dénudé. Je le trouve toujours magnifique, mais il aurait fallu réfléchir plus longtemps et se réaliser que pour cet arbre nous n’avions peut être pas choisi le meilleur endroit de plantation (c’est vrai que feuillu, il ressort bien avec le mur en arrière-plan).

Par contre, pour admirer ses feuilles de plus près, il me faut un escabeau (pour mon mari c’est déjà plus facile vu sa grandeur).

Enfin sans être un mauvais achat loin de là, il aurait été préférable d’acheter un exemplaire avec un port naturel buissonnant.

 

 

Les boutons – puis les fleurs d’un rose pourpré apparaissent avant les feuilles, collées sur le bois nu dès le mois avril.

 

 

Le feuillage est particulièrement remarquable avec ses feuilles en forme de cœur, de 8 à 10cm de diamètre.

Feuillage couleur rouge-violacé au printemps puis rouge pourpre (magnifique au soleil) et en fin de saison il a tendance à prendre une couleur verte pour finir mordoré avant de tomber.

 

Quelques photos de ces derniers mois

 

 

Maintenant pour l’histoire générale de ce petit arbre (on compte une dizaine de variétés).

Il porte le nom de Cercis ou gainier (à cause de son fruit en forme de gousse qui fait penser à une gaine); en anglais Redbud.

Le Cercis canadensis est originaire d’Amérique du Nord, pas exclusivement du Canada comme son nom pourrait le faire croire. C’est le symbole officiel de l’Etat d’Oklahoma depuis 1937.

’Forest Pansy’ est un cultivar (cultivated variety =variété cultivée) créé en 1981.

Il y a également :

Le Cercis canadensis "Lavender Twist" : variété de petite taille avec un port pleureur.

Le Cercis canadensis "Royal White" : variété à floraison blanche. 
 

Et aussi :

Le Cercis Chinensis : il est de petite taille, il a un port arbustif et des rameaux tortueux.

Et peut-être le plus réputé, le grand frère Cercis siliquastrum, c’est-à-dire  « l’Arbre de Judée » aussi « arbre de Judas ».

 

Ce dernier a été répertorié par Carl Von Linné en 1753 : arbres de la famille des Fabales, sous-famille des Caesalpiniaceae, avec des fruits en forme de gousses aplaties, qui renferment des graines qui sont très appréciées des mésanges bleues et charbonnières.

 

L’arbre de Judée, originaire de l’hémisphère nord, est un arbre facile en ce qui concerne la résistance au froid et au gel, avec une rusticité supérieure à -15°. Les autres variétés sont déjà moins rustiques.

Pour la légende de l’Arbre de Judée :

« Selon la légende, Judas se serait pendu à un arbre de cette espèce, après avoir livré Jésus, d’où son appellation, surtout en Grande-Bretagne, d’arbre de Judas. Ses fleurs symboliseraient les larmes du Christ et leur couleur, d’un rose violacé très vif, celle de la honte ».

 

« Son nom provient aussi du fait qu’on le trouvait en abondance au Moyen-Orient, en Israël, dans l’ancienne Judée ».

 

J’ai également trouvé que dans le calendrier républicain français :

le 10 avril (généralement le 21ème jour du mois de germinal) est officiellement dénommé jour du Gainier.

 

Sur le plan de la santé, l’arbre de Judée est présent en phytothérapie :

Les bourgeons permettent de lutter contre les thromboses et autres troubles circulatoires. La décoction de racine et d'écorce servent contre les nausées et les fièvres.

 

 

Avant de partir pour le sud, nos hirondelles prennent une douche à côté du cercis.

 

 

 

Encore une anecdote pour notre cercis : au mois de juillet dernier après les mauvais traitements de la nature, il a eu peur de disparaître,  alors il a fait une tige…

 

 

C'est tout pour l'instant.

 


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L'univers d'Eliane : QUETSCHES

Mardi 30 septembre 2014 @ 15:43:15

Bons pruneaux d'Agen

allons-y voir de plus près

... quetsches d'Alsace;

Pour bien dire la vérité

... mûrissent en Touraine.


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L'univers d'Eliane : VOICI QUE LA SAISON DÉCLINE

Samedi 20 septembre 2014 @ 16:59:46

 

 

VOICI QUE LA SAISON DÉCLINE

 

Voici que la saison décline,
L'ombre grandit, l'azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L'oiseau frissonne, l'herbe a froid.

Août contre septembre lutte ;
L'océan n'a plus d'alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.

La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l'été fond.

 

VICTOR HUGO


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L'univers d'Eliane : VERANO

Samedi 20 septembre 2014 @ 16:50:25

 

 

VERANO

 

Verano, ya me voy. Y me dan pena
las manitas sumisas de tus tardes.
Llegas devotamente; llegas viejo;
y ya no encontrarás en mi alma a nadie.


Verano! y pasarás por mis balcones
con gran rosario de amatistas y oros,
como un obispo triste que llegara
de lejos a buscar y bendecir
los rotos aros de unos muertos novios.


Verano, ya me voy. Allá, en setiembre
tengo una rosa que te encargo mucho;
la regarás de agua bendita todos
los días de pecado y de sepulcro.


Si a fuerza de llorar el mausoleo,
con luz de fe su mármol aletea,
levanta en alto tu responso, y pide
a Dios que siga para siempre muerta.
Todo ha de ser ya tarde;
y tú no encontrarás en mi alma a nadie.


Ya no llores, Verano! En aquel surco
muere una rosa que renace mucho...

 

CÉSAR VALLEJO


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L'univers d'Eliane : NO FIM DO VERÃO

Samedi 20 septembre 2014 @ 16:29:59

 

NO FIM DO VERÃO

 

No fim do verão as crianças voltam,
correm no molhe, correm no vento.
Tive medo que não voltassem.
Porque as crianças às vezes não
regressam. Não se sabe porquê
mas também elas
morrem.
Elas, frutos solares:
laranjas romãs
dióspiros. Sumarentas
no outono. A que vive dentro de mim
também voltou; continua a correr
nos meus dias. Sinto os seus olhos
rirem; seus olhos
pequenos brilhar como pregos
cromados. Sinto os seus dedos
cantar com a chuva.
A criança voltou. Corre no vento.

 

EUGÉNIO DE ANDRADE


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L'univers d'Eliane : DE HERFST BEGINT

Samedi 20 septembre 2014 @ 16:01:46

 

DE HERFST BEGINT

 

Reeds dort het groen der volle bladerverven
tot najaars geel en rood metalen tint;
ik proef uit ieder ding: nu gaat de zomer sterven,
de herfst begint….

 

Vruchtbomen in de hof staan zwaar te dragen
en bronzen zwelt het ooft in zon en wind;
dit is het schone eind van zoveel schoner dagen:
de herfst begint.

 

De knoppen worden schaarser, sluiter vaster,
een enkle slechts die zich tot bloem ontwindt;
maar rijklijk bloeiend staan de perken floks en aster:
de herfst begint.

 

En als ik keer, draag ‘k peinzend mee naar binnen
de wein’ge rode rozen, die ‘k nog vind:
het laatste uit de tuin, dat zomer doet herinn’ren…
De herfst begint.

 

GARMT STUIVELING


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L'univers d'Eliane : 28 AOUT

Dimanche 31 août 2014 @ 17:26:30





La vie en duo -

festival des sentiments

noces de nacre;

Je t'offre tous mes rêves

mon amour à coeur ouvert.


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L'univers d'Eliane : TOURNESOL

Mardi 26 août 2014 @ 15:30:32





Le petit dernier -

par ses aînés bien caché

ne sera pas épargné.


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L'univers d'Eliane : QUINZE AOÛT

Vendredi 15 août 2014 @ 15:07:11





Fête bourgueilloise -

Bacchus verre à la main

repas gargantuesque.


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L'univers d'Eliane : CERF VOLANT

Mercredi 06 août 2014 @ 15:54:09





Bitume d'été -

lucane risque sa vie

déjà très courte.


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L'univers d'Eliane : MAILLOT JAUNE

Samedi 19 juillet 2014 @ 15:17:20





La grande boucle

tous au bord de la route

pour le spectacle;

Attente interminable

pour brève excitation.


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L'univers d'Eliane : REPOS DU CHIEN

Samedi 19 juillet 2014 @ 14:57:24





Chien se repose

le cul dans les marguerites

la truffe au frais.


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L'univers d'Eliane : DOUSSAY

Samedi 19 juillet 2014 @ 14:49:26





Ville ou village

repérable de très loin

au clocher de son église.


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L'univers d'Eliane : VIE D'UNE PIVOINE

Samedi 19 juillet 2014 @ 10:42:31





Pivoine de mai

avec l'hiver printanier

la voilà déjà fanée.


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L'univers d'Eliane : LAVOIR GÉLINOIS

Vendredi 18 juillet 2014 @ 17:26:19





Printemps verdoyant

autour du lavoir désert

seul oiseaux sifflent;

Ici jamais lavandière

ne viendra s'agenouiller.


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L'univers d'Eliane : RENOUVEAU

Vendredi 18 juillet 2014 @ 16:29:59





Réveil printanier

au verger ça bourgeonne

nature bourdonne.


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L'univers d'Eliane : RALENTISSEUR

Vendredi 18 juillet 2014 @ 16:03:05

 

Coussin berlinois

ça vous donne le hoquet

zut alors ... roulons au pas.

 


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L'univers d'Eliane : L'EXISTENCE

Mercredi 28 mai 2014 @ 08:28:05

 





Premier cri sans le demander nous voilà sur terre

L'enfance puis l'adolescence passent comme un printemps

L'été vif...passionné...invinciblement actif

L'essentiel pour chacun

Vivre

Si possible heureux

Vient l'automne de la vie

Faut espérer que l'hiver aura du retard

Sans le vouloir nous partons avec un dernier râle

 

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L'univers d'Eliane : VEM, PRIMAVERA

Mercredi 28 mai 2014 @ 08:13:56





VEM, PRIMAVERA



Vai embora, inverno,

leva contigo o frio,

a solidão, a saudade

e deixa vir a primavera

vestir a terra de flores,

de verde, vida e cores.



Vem, primavera:

contigo renasce a vida,

brota de novo a poesia,

renova-se a esperança.



Vem, primavera:

lança sobre nós o sol,

raio de luz, força e cor,

essência de vida de nós,

pequenos filhos da terra.



Vem, primavera:

abra sorrisos, corações,

botões e céu.

A festa da vida recomeça

e eu te festejo, primavera.



LUIZ CARLOS AMORIN


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L'univers d'Eliane : DAG VAN SCHOONHEID

Mercredi 28 mai 2014 @ 08:12:07





DAG VAN SCHOONHEID



De bot, die berst; de bij, die zoemt,

de wind, die zotheid gaat vertellen:

wat men kortweg de lente noemt

en de aarde komt op stelten stellen;

dat klotst nu alles door mijn kop,

en 'k stak er wel een pluimken op,

als ik maar niet zo deftig was,

zo stijf in mijn geklede jas.

Als ik de band maar los kon knopen,

nam ik u allen dubbelthope:

gij meiskens uit de stad, de stal,

gij wijs als 't boek, gij dom als oordje,

gij uit 't kasteel en gij uit 't poortje,

en gij, o boom, en gras en wal,

gij witte, wandelende pater,

gij paard, gij zon, gij wolk, gij water.

en 'k danste midden in uw tas,

als ik maar niet zo deftig was,

zo stijf in mijn geklede jas.



RICHARD MINNE


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L'univers d'Eliane : LE PRINTEMPS

Mercredi 28 mai 2014 @ 08:09:36





LE PRINTEMPS



Te voilà, rire du Printemps !

Les thyrses des lilas fleurissent.

Les amantes qui te chérissent

Délivrent leurs cheveux flottants.



Sous les rayons d'or éclatants

les anciens lierres se flétrissent.

Te voilà, rire du Printemps !

Les thyrses de lilas fleurissent.



Couchons-nous au bord des étangs,

Que nos maux amers se guérissent !

Mille espoirs fabuleux nourrissent

Nos cœurs gonflés et palpitants.

Te voilà, rire du Printemps !



THÉODORE DE BANVILLE


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L'univers d'Eliane : PRIMAVERA

Mercredi 28 mai 2014 @ 08:06:47





PRIMAVERA



Abril, sin tu asistencia clara, fuera

invierno de caídos esplendores;

mas aunque abril no te abra a ti sus flores,

tú siempre exaltarás la primavera.



Eres la primavera verdadera:

rosa de los caminos interiores

brisa de los secretos corredores,

lumbre de la recóndita ladera.



¡Qué paz, cuando en la tarde misteriosa,

abrazados los dos, sea tu risa

el surtidor de nuestra sola fuente!



Mi corazón recogerá tu rosa,

sobre mis ojos se echará tu brisa

tu luz se dormirá sobre mi frente...



JUAN RAMÓN JIMÉNEZ


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L'univers d'Eliane : LA RÉCOLTE EST ENCORE LOIN

Mercredi 28 mai 2014 @ 08:00:20





Sainte Olivia

taille des arbres fruitiers

on rêve des fruits.


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L'univers d'Eliane : GINKGO BILOBA

Mercredi 07 mai 2014 @ 16:58:36

 

GINKGO BILOBA

 

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Le GINKGO BILOBA est le seul représentant de la famille des Ginkgoaceae.

C'est la plus ancienne famille d'arbres connue. On peut dire que le ginkgo est un véritable ‘fossile’ vivant. C’est un témoin des premiers temps de la vie sur la planète Terre puisqu'il serait apparu il y a plus de 270 millions d'années.

Cette famille d’arbres existait déjà une quarantaine de millions d'années avant l'apparition des dinosaures.

 

 

Sa résistance aux stress environnementaux a permis au ginkgo de survivre à tous les rudes changements durant ces millions d'années et de traverser les périodes glacières.
Pendant longtemps il fut abondant (sous diverses espèces) et répandu sur une très grande partie de la planète.

Puis il est disparu de l’Amérique du Nord et ensuite de l’Europe. Est-ce dû à l’extinction des dinosaures … (d’après les enregistrements fossiles).

Le Ginkgo biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine dans les Monts Tianmushan, avec un climat humide modérément chaud.

Il s'agit d'une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparue.

 

Il est arrivé au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle.

Comme on le verra plus loin dans le récit, c’est Engelbert Kaempfer qui réintroduira le ginkgo en Europe.

Mais avant un peu d’orthographe :

 

                                              - Caractères japonais pour la prononciation moderne

(la forme plus ancienne  « Kinmôzui »  dans l’atlas botanique de Nakamura Tekisai n'est plus usitée).

Carl von Liné a suivi la notation ‘ginkgo’ faite par Engelbert Kaempfer dans son livre «Amoenitates exoticae » publié en 1712.

Cette notation est également présente dans les notes manuscrites de Kaempfer, ce qui exclut une erreur de typographie ; celui-ci aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec les autres mots japonais qu'il écrivait.

Erreur ou pas … on ne le saura jamais.

Deux biologistes japonais, Shihomi et Terumitsu Hori, en ont toutefois déduit que peut-être le second « g » serait dû aux origines du médecin allemand. En effet Engelbert Kaempfer qui était originaire de Lemgo, dans le nord de l’Allemagne, aurait utilisé la prononciation de son dialect de l'alphabet latin, pour restituer la prononciation des termes japonais.

Pour le terme "biloba", il fait référence à la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.

 

On l'appelle l'abricotier d'argent ... mais chez nous, je pense qu'il est plutôt connu sous le nom: Arbre aux quarante écus ou bien encore Arbre aux mille écus.

 

Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus chaque pied. (Une ‘guinée’, en anglais ‘guinea’ est une pièce de monnaie britannique en or frappée, qui fut en cours de 1663 à 1813 et qui valait 21 shillings)

  

 

Le nom d’« arbre aux mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.

 

La feuille de ginkgo est l'emblème de la ville de Tokyo au Japon.

 

 

 

L'arbre est fréquemment cité dans les romans japonais de l'époque Meiji (1867 – 1912) ; on le retrouve également dans les romans contemporains (cependant les érables d’automne et les cerisiers en fleurs sont en tête de liste).

 

Et pourtant on dit que tous les enfants japonais connaissent au moins un poème qui parle du ginkgo.

 

Le Ginkgo biloba est également l'arbre fétiche de la ville de Weimar en Allemagne, ville dans laquelle Goethe résida.

Goethe était un très grand poète et un passionné de botanique.

Il a combiné les deux dans le poème suivant (ce poème est dédié à Marianne von Willemer)

 

 

 

 

 

De toutes les références littéraires relatives au ginkgo, celle-ci est certainement la plus connue.

Je ne peux pas terminer sans présenter quelques haïku:

 

 

Revenons à  la vie mouvementée du ginkgo au cours des siècles.

Cet arbre est cultivé depuis des millénaires en Chine aussi bien pour sa valeur ornementale que pour ses fruits et ses propriétés médicinales.

On le trouvait surtout dans les temples ; il n’est donc pas étonnant que cet arbre fut importé au Japon vers le XIIème siècle par des moines bouddhistes qui l’utilisèrent pour les mêmes raisons.

Dans ces deux pays, le ginkgo biloba est élevé au rang de divinité (il porte aussi le nom ‘arbre des pagodes’ ou bien ‘arbre du ciel’).

 

Quelques siècles plus tard, c’est donc Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand, qui séjourna au Japon de 1690 à 1692 en mission pour la Compagnie des Indes néerlandaises.

Il fut le premier Européen à avoir fait une description de cet arbre dans son mémoire « Amoenitatum exoticarum »  (publié en 1712) :

(Genre de noyer aux feuilles semblables à celles de l’Adiantum.
Il atteint les dimensions d'un beau noyer ; le tronc est long, droit, épais, rameux ; l'écorce devient grise, crevassée et lacuneuse lorsqu'il vieillit ; son bois est léger, peu dense, peu résistant ; le cœur est tendre, poreux.

Selon l'emplacement des feuilles sur les rameaux, elles poussent isolément ou regroupées . La feuille étroite à la base s'élargit à l'image de celle de l'Adiantum jusqu'à trois à quatre pouces ; son bord est arrondi, irrégulier, marqué d'une incision médiane profonde. La feuille est mince, plate, d’un vert clair au printemps puis vert foncé pour finir jaune et brune à l'automne).

Il est vrai qu’avant sa dénomination définitive, le ginkgo était souvent désigné sous le nom de « Noyer du Japon ».

Kaempfer rapporta des jeunes pousses de Ginkgo aux Provinces-Unies  (Les Pays-Bas) et c’est dans le jardin botanique d’Utrecht que le premier Ginkgo européen aurait été planté en 1730 en extérieur.

 

Pour le terme ‘biloba’ :
En 1771 Carl von Linné, naturaliste suédois, adjoignit biloba au nom Ginkgo, pour préciser que l’une des principales caractéristiques des feuilles était leur forme bilobée (ayant deux lobes), d’où le nom définitif en latin Ginkgo biloba L. (‘L’ pour ‘de Linné’).

 

Le premier pied de Ginkgo biloba a été envoyé en 1788 de Londres vers la France par Pierre Marie Auguste Broussonet (naturaliste, médecin 1761 - 1807) qui l'avait reçu en présent de Sir Joseph Banks (naturaliste britannique 1743 - 1820).

Broussonet envoya donc ce pied de ginkgo à Antoine Gouan à Montpellier. Ce dernier le planta dans son propre jardin, situé sur la colline du Peyrou et en préleva sept ans plus tard, une marcotte qui fut plantée au Jardin des plantes de cette même ville et dont la croissance rattrapa bientôt celle du pied importé. La mise à fleur de ces deux pieds eut lieu vers 1812 et permit de constater qu’ils appartenaient au sexe mâle.

En 1814, le botaniste français Augustin Pyrame de Candolle apprit qu’un sujet femelle existait en Suisse, près de Genève dans un parc appartenant à un certain monsieur Gaussen.

Ce n’est cependant qu’en 1830, qu’ Alire Raffeneau-Delille,  professeur d’histoire naturelle et directeur du jardin des plantes de Montpellier s’entendit avec l’horticulteur Vialars, de la société d’horticulture de l’Hérault, pour en obtenir deux branches qui furent d’abord greffées sur de jeunes sujets puis, deux ans plus tard, placées directement sur les grosses branches du pied mâle adulte du Jardin des Plantes.

Et si l’on a dû attendre 50 ans pour avoir un ginkgo mâle et un ginkgo femelle sur le sol français, le résultat ne se fit pas longtemps attendre et peu d’années après, monsieur Delille put envoyer des fruits (des ovules) au Jardin des Plantes de Paris.

Et depuis les arbres se sont multipliés sur le territoire.

 

 

Détaillons un peu cet arbre « Zen »

Le ginkgo biloba est de très loin, le plus ancien des arbres de notre planète. Il peut vivre jusqu'à 4 000 ans (celui du jardin botanique de l'Université de Sendai (Japon) est âgé de 1250 ans).

Il peut atteindre 40 mètres de haut, ce qui ne sera jamais le cas de celui se trouvant dans mon jardin.

Le ginkgo peut être vu comme un être vivant pour ainsi dire immortel; il n'a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l'homme, les aléas telluriques ou climatiques.

Un exemple extrême de sa résistance est le fait qu'il fut l'une des rares espèces à ne pas avoir souffert de l'explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima.

 

Plus haut, Kaempfer nous a fait une description de cet arbre qu’il découvrait pour la première fois, description que nous pouvons résumer à notre époque comme suit :

« L’écorce du jeune ginkgo est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.

Les feuilles du ginkgo sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes.

Dotées d'un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 4 et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles de couleur vert-jaune sont caduques.

Le ginkgo produit des "pseudo-fruits" ronds d'environ 3 cm de diamètre.

Feuilles et fruits sont récoltés en automne. »

 

Les arbres sont faciles à obtenir par germination des ovules.

Le ginkgo est un arbre dioïque, c'est-à-dire que chaque arbre est soit mâle soit femelle. Sa reproduction présente certaines caractéristiques communes avec la reproduction des fougères et d'autres communes avec celle des conifères et plantes à fleurs.

En effet, après avoir produit ses ovules, le ginkgo femelle reçoit du pollen que le ginkgo mâle produit en énorme quantité. Arrivé sur l'ovule, le grain de pollen germe et forme un tube pollinique libérant deux anthérozoïdes (gamètes mâles) qui nagent dans le liquide de fécondation, vers les deux archégones (gamètes femelles); chacun peut être fécondé mais un seul embryon arrivera à maturité.

La fécondation peut encore s'effectuer même si l'ovule est tombé à terre.

Une fois cette fécondation effectuée, la jeune plante se développe sans passer par le stade de la graine au sens botanique du terme.

La différence essentielle avec les conifères et plantes à fleurs se fait essentiellement au niveau de la production de l'ovule. Chez les conifères et plantes à fleurs, l'ovule est très petit et grossit une fois la plante fécondée en accumulant des réserves de nourriture pour la future graine.

Chez le ginkgo, l'ovule est déjà plein de réserves nutritives même si celui-ci n'est pas fécondé. Ces réserves, après décomposition et fabrication d’humus seront remises via les racines dans le cycle alimentaire de l'arbre.

Une autre caractéristique du ginkgo est que l'ovule une fois fécondé n'a pas le pouvoir d'hibernation d'une graine et doit germer sans attendre.

La seule autre plante à ovules est le cycas.

 

 

Même si je ne le détaille pas plus, ne l’ayant pas dans mon jardin, cela ne coûte rien de le montrer… et à vrai dire il me plaît bien … alors peut-être un jour !

 

 

Le sexe d'un ginkgo est difficile à déterminer avant la production des organes de reproduction (ovules ou pollen). Comme signalé plus haut, seul les arbres femelles produisent des ovules.

La plupart des arbres plantés en ville sont des mâles obtenus par bouturage ou marcottage, pour s'assurer qu'il n'y aura pas de production d'ovules nauséabonds (une odeur de « beurre rance » que dégage l'ovule à l'automne lorsqu'il commence à se rider).

Le ginkgo arrive à maturité sexuelle entre 20 et 30 ans, mais vu sa longévité ….

Quelques photos de notre ginkgo depuis décembre 2013.

 

 

Toujours à suivre ... il viendra encore du texte et des photos ... de temps en temps.


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L'univers d'Eliane : DES LÉGUMES ... AUX ARBUSTES

Mardi 06 mai 2014 @ 17:53:35

Revenir vivre pour la retraite dans la maison des ancêtres, les uns en rêvent, les autres n’y pensent même pas.

Pour nous, au cours de notre vie active, nous n’avons jamais pensé autrement : des Pays-Bas on reviendra en Touraine.

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Grands parents et parents s’en réjouissaient et cela les motiva à garder les vieux murs en bon état.

 

Et bien sûr on ne parle pas de maison sans jardin plus particulièrement un potager et il y a un siècle l’ensemble représentait une ferme avec chèvres, chevaux, poules, canards et de la vigne…les temps changent !!

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Ce qui était alors le clos du bourg (donc à la sortie du bourg), se trouve maintenant presque dans le centre du village.

 

Cultiver ses propres légumes et avoir des fruitiers, c’est l’idéal, mais se détendre et profiter d’un jardin d’agrément c’est à notre époque (de vitesse) une chose plutôt zen.

 

Pour le passage du potager… au jardin d’agrément, Ferdy a tout d’abord retourné et nettoyé la terre à plus d’un mètre en profondeur : on retrouve … des choses : clous, ferraille, verre, charbon, ossements, chiffons, quelques pièces de monnaie (malheureusement pas de louis d’or !!!).

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Nous ne sommes pas des experts en jardinage ...

mais avec l’aide d’un professionnel, habitant dans notre village :

PROJARDIN,  M. Franck Bouchayer

nous sommes arrivés à un résultat qui nous satisfait complètement.

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Ce dernier nous a progressivement structuré notre « petit lopin de détente ».

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La réserve d'eau en ... 2013.

 

La structure du jardin d'agrément est faite … à nous de l’entretenir et d’en profiter tout en continuant à installer des nouveautés qui donneront un nouveau cachet d’originalité.

 

Horticulteurs que nous apprécions :

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Chacun de nos arbustes ou chacune de nos plantes demande notre attention ; nous essayons de lire le plus possible à leur sujet et souvent nous rencontrons des passages, des anecdotes qui sortent de l’ordinaire ; les noter avec des photos prises dans notre jardin, cela nous dit plus… et pourquoi pas en faire profiter les personnes qui viennent visiter notre site.

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Cela ira progressivement… car c’est bien joli d’être à l’ordi… mais pendant ce temps on ne se trouve pas dans le jardin et les deux en même temps, ce n’est pas possible… quoique maintenant avec le portable… non et non… profitons des deux mais à part l’un de l’autre.

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L'univers d'Eliane : L'ENCLOS DU CLOS

Vendredi 14 mars 2014 @ 18:36:52

 

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DES LEGUMES AUX ARBUSTES GINKGO BILOBA
 

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CERCIS   
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  TIBOUCHINA URVILLEANA
 

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PITTOSPORUM CARYOPTERIS
 

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LAGERSTROEMIA  
 

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CORNUS CONTROVERSA VARIEGATA FEIJOA
 

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MAGNOLIA STELLATA LANTANA
 

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EUONYMUS ALATUS  
 

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CEDRUS ATLANTICA GLAUCA PENDULA  
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  NOISETIER TORTUEUX  
 

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MALUS PROFUSION 

CUPRESSUS SEMPERVIRENS 
 

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PRUNUS SUBHIRTELLA 

GENISTA LYDIA 

 

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PHOTOS 2016 

PHOTOS 2017 

   
   

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L'univers d'Eliane : KUKELEKU

Dimanche 02 mars 2014 @ 10:27:46





Haan kraait in het dorp

maart geeft weer lente kriebels

daar kraait geen haan naar.


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L'univers d'Eliane : PLACE POUR UN

Samedi 01 mars 2014 @ 16:48:50





Au bord du chemin

place se paie chèrement

c'est l'un ou l'autre;

Voilà la main de l'homme

nature doit lâcher pied.


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L'univers d'Eliane : SAINT VALENTIN

Mercredi 19 février 2014 @ 09:35:40

 





Des cœurs aux branches

Saint Valentin en rêve

devant arbre de Judée.


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L'univers d'Eliane : IL FUT UN TEMPS

Samedi 08 février 2014 @ 15:43:22





On ne passe plus

repos au bord de l'étang

fini pour toujours;

C'était pêche et rire

bons moments en famille.


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L'univers d'Eliane : DENT-DE-LION

Dimanche 02 février 2014 @ 17:22:10





Pour la Chandeleur

pissenlit nous accueille

fleurons bien ouverts.


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L'univers d'Eliane : L'ANNÉE DU CHEVAL

Samedi 01 février 2014 @ 17:29:26





Nouvel An Chinois

Bois Vert orienté à l'Est

montons le Cheval.


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L'univers d'Eliane : ÉCHOUAGE SUR L'HERBE

Mardi 28 janvier 2014 @ 09:23:27

 


 

Au repos complet

hors service pour la pêche

trop tôt pour tapis floral.


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L'univers d'Eliane : AN 2014

Mardi 28 janvier 2014 @ 09:19:00





Adieu annuel

regret ou soulagement

allons de l'avant;

On repart de pied ferme

quatre saisons devant nous.


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L'univers d'Eliane : JARDÍN DE INVIERNO

Samedi 25 janvier 2014 @ 17:17:10





JARDÍN DE INVIERNO



Llega el invierno. Espléndido dictado

me dan las lentas hojas

vestidas de silencio y amarillo.



Soy un libro de nieve,

una espaciosa mano, una pradera,

un círculo que espera,

pertenezco a la tierra y a su invierno.



Crecío el rumor del mundo en el follaje,

ardío después el trigo constelado

por flores rojas como quemaduras,

luego llegó el otoño a establecer

la escritura del vino:

todo pasó, fue cielo pasajero

la copa del estío,

y se apagó la nube navegante.



Yo esperé en el balcón tan enlutado,

como ayer con las yedras de mi infancia,

que la tierra extendiera

sus alas en mi amor deshabitado.



Yo supe que la rosa caería

y el hueso del durazno transitorio

volvería a dormir y a germinar:

y me embriagué con la copa del aire

hasta que todo el mar se hizo nocturno

y el arrebol se convirtió en ceniza.



La tierra vive ahora

tranquilizando su interrogatorio,

extendida la piel de su silencio.



Yo vuelvo a ser ahora

el taciturno que llegó de lejos

envuelto en lluvia fría y en campanas:

debo a la muerte pura de la tierra

la voluntad de mis germinaciones.



PABLO NERUDA


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L'univers d'Eliane : ROSAS DE INVERNO

Samedi 25 janvier 2014 @ 10:25:45





ROSAS DE INVERNO



Floriram por engano as rosas bravas

No Inverno: veio o vento desfolhá-las...

Em que cismas, meu bem? Porque me calas

As vozes com que há pouco me enganavas?



Castelos doidos! Tão cedo caístes!...

Onde vamos, alheio o pensamento,

De mãos dadas? Teus olhos, que um momento

Perscrutaram nos meus, como vão tristes!



E sobre nós cai nupcial a neve,

Surda, em triunfo, pétalas, de leve

Juncando o chão, na acrópole de gelos...



Em redor do teu vulto como um véu!

Quem as esparze - quanta flor! - do céu,

Sobre nós dois, sobre os nossos cabelos?



CAMILO PESSANHA


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L'univers d'Eliane : DIMANCHES

Mercredi 22 janvier 2014 @ 14:44:30





DIMANCHES



Morne l'après-midi des dimanches, l'hiver,

Dans l'assoupissement des villes de province,

Où quelque girouette inconsolable grince

Seule, au sommet des toits, comme un oiseau de fer !



Il flotte dans le vent on ne sait quelle angoisse !

De très rares passants s'en vont sur les trottoirs :

Prêtres, femmes du peuple en grands capuchons noirs,

Béguines revenant des saluts de paroisse.



Des visages de femme ennuyés sont collés

Aux carreaux, contemplant le vide et le silence,

Et quelques maigres fleurs, dans une somnolence,

Achèvent de mourir sur les châssis voilés.



Et par l'écartement des rideaux des fenêtres,

Dans les salons des grands hôtels patriciens

On peut voir, sur des fonds de gobelins anciens,

Dans de vieux cadres d'or, les portraits des ancêtres,



En fraise de dentelle, en pourpoint de velours,

Avec leur blason peint dans un coin de la toile,

Qui regardent au loin s'allumer une étoile

Et la ville dormir dans des silences lourds.



Et tous ces vieux hôtels sont vides et sont ternes ;

Le moyen âge mort se réfugie en eux ;

C'est ainsi que, le soir, le soleil lumineux

Se réfugie aussi dans les tristes lanternes.



Ô lanternes, gardant le souvenir du feu,

Le souvenir de la lumière disparue,

Si tristes dans le vide et le deuil de la rue

Qu'elles semblent brûler pour le convoi d'un Dieu !



Et voici que soudain les cloches agitées

Ébranlent le Beffroi debout dans son orgueil,

Et leurs sons, lourds d'airain, sur la ville au cercueil

Descendent lentement comme des pelletées !



GEORGES RODENBACH


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L'univers d'Eliane : WINTERDORP

Jeudi 09 janvier 2014 @ 10:11:54





WINTERDORP



Het is een dorp

Niet ver van hier

Een boerendorp

Aan een rivier

Het is niet groot

En vrij obscuur

Maar 't heeft een naam

En een bestuur



Er is een school

Een harmonie

Een bankfiliaal

Een kerk of drie

Een communist

Een zonderling

En zelfs een zang-

vereniging



Nu is 't er stil

't Is wintertijd

Er heerst de griep

En knorrigheid

De dag is kort

De hemel grauw

En pas maar op

Je vat nog kou



De grond is hard

De tijd is lang

Het leven gaat

zijn loden gang

Er wordt gewerkt

Er wordt gespeeld

Er wordt vooral

Een hoop verveeld



Maar zie je 't van

De overkant

Het kleine dorp

In 't starre land

Een toevluchtsoord

Verpakt in sneeuw

Dan denk je aan

Een andere eeuw



De dag verkwijnt

En waakzaam gaan

Nu overal

De lichtjes aan

Dan is het knus

Dan is 't rustiek

Een mooie klus

Voor Anton Piek



Drs. P


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